samedi 3 août 2013

Randonnée à La Réunion : le trou de fer.

Voilà une randonnée facile et spectaculaire que les garçons de la famille ont effectué le mois dernier. Nous avions prévu d'aller au Piton des Neiges. Une contracture au mollet de la première compagnie nous en a dissuadé. Nous avons préféré être raisonnable et opté pour le trou de fer que nous n'avons jamais vu.
Le matin le ciel est sans nuage. De Saint-Denis, quarante-cinq minutes sont nécessaires pour aller à La Plaine des Palmistes en automobile. Ensuite, la route forestière mène au gîte de Bébour-Bélouve.  Un point de vue magnifique nous offre le massif du Piton des Neiges comme nous ne l'avions jamais vu, sous un ciel immaculé ce qui n'est pas si fréquent dans cette partie de l'île. On distingue à mi-pente, le gîte du Piton des Neiges puis le sommet ocre.

Nous laissons le véhicule au départ d'un des nombreux chemins possibles pour le trou de fer. Nous choisissons le chemin de l'école normale. Il est entièrement aménagé et, en cette saison sèche, aisé à parcourir. La pente s'accentue sur la dernière partie, nous sortons de la foret primaire et nous atteignons une plateforme aménagée au dessus d'une magnifique cascade qui scinde un petit cirque. Le cri du rapace se fait entendre; le Papangue se montre quelques instants plus tard planant sur ce territoire isolé.























Un peu de répit et quelques photos, nous empruntons le chemin en sens inverse et décidons d'aller au gîte. Dans cette partie de la forêt,  les arbres se font plus haut. Au milieu des grands arbres trône la reine des Tamarins qui voit passer les marcheurs depuis trois cents ans.

Au gîte, la vue sur le cirque de Salazie dans son entier est magnifique. Nous repérons les sommets que nous connaissons maintenant par leur nom (enfin !après quatre ans de présence sur l'île). Nous retournons vers le parking. Nous avons marché sans doute moins de dix kilomètres. Nous décidons après ce bol d'air pur que nous sommes sérieusement trop détoxifiés et nous faisons un stop au Mc Donald's de Saint Benoit pour nous gaver car il est quinze heures et les ventres des adolescents crient famine.






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