lundi 31 janvier 2011

Reflexions

La construction d'une maison demande du temps aux maçons et artisans. On ne dit jamais assez qu'il faut du temps aux propriétaires pour les réunions de chantier avec le constructeur et pour choisir les prestations. Sols, peintures, cuisine, sanitaires, emplacements des points électriques, etc...Ln et la première compagnie passent du temps donc alors que le gros œuvre doit être terminé dans un mois à décider. C'est épuisant ! Visiter les fournisseurs, imaginer, poser des questions, répondre à d'autres, faire, puis défaire et refaire.
Une des différences notables avec Mayotte où nous avions rénové une grosse case est dans l'abondance de l'offre. Il existe des centaines de modèles de carrelage chez un seul spécialiste de la Réunion contre une dizaine dans le meilleur des cas à Mayotte. Un vrai casse-tête pour les clients que nous sommes. Pour 15mn à choisir le moins moche carreau chinois à Kaweni (la zone d'activité de Mamoudzou), il nous a fallu quatre aller-retour chez un bon fournisseur à Saint-Paul avant de nous décider et de signer le bon de commande pour un grès cérame italien qui nous plait. C'est ainsi pour chaque lot.
Nous sommes bientôt au bout de nos peines. Le point dur est la douche à l'italienne chère à la première compagnie. Il faut négocier dur avec le constructeur qui ne souhaite pas la réaliser. Lorsque que cette phase de choix sera terminé, il nous faudra attendre pour voir le résultat. Découvrir que nous avons eu bon goût ou que c'est laid !

vendredi 28 janvier 2011

Pluies, pluies et repluies

Il pleut. Partout sur l'île de la Réunion, tout le temps, jour et nuit.

Prenez la route du littoral, elle est basculée.
Allez chercher les enfants à l'école et vous revenez trempé même sous un parapluie.
Posez votre regard au hasard et vous ne voyez que gris et eau.
Faites quelques mouvements et la moiteur vous fait goutter ajoutant votre sueur à l'abondance de liquide. Ci dessous les précipitations en mm depuis 24h.

Nous nous rejouissons de la pluie. Depuis trois mois il y a un déficit record de pluies et le préfet a décreté des restrictions d'eau (explication ). L'herbe reverdit, la température baisse. Une partie de l'île est en vigilance fortes pluies, ce qu'il nous faut.
 Vivre la secheresse dans une île tropicale est une expérience étonnante. Et la question nous vient : avons nous à ce point déréglé le climat ?

dimanche 23 janvier 2011

Air Austral, la compagnie française de l'océan Indien.

Prendre l'avion dans l'Océan Indien, c'est tester Air Austral : Mayotte, Madagascar, La Réunion, Maurice, Les Seychelles, Les Comores, L'Afrique du Sud, l'Australie et la Nouvelle-Calédonie sont maintenant desservis par cette compagnie. Son developpement s'est accéléré ces dix dernières années à partir d'une rente  : la ligne Dzaoudzi-Saint-Denis sur laquelle elle n'a pas de concurrence.


 Les vols régionaux sont agréables lorsque l'on est assis côté hublot. Le départ de Mayotte permet de découvrir la Petite Terre posé sur la barrière de corail. Moins de vingt minutes plus tard sur la gauche et si la marée et le temps le permettent, on découve les hauts fonds du Geyser, lieu de plongée privilégié.
 Encore vingt minutes et voilà Nosy Bé, île au nord ouest de Madagascar qui accueille de nombreux touristes.
 A l'escale, les passagers poursuivant vers La Réunion ne peuvent descendre. De toutes les façons, l'aérogare ne présente aucun intérêt.

 Près de une heure plus tard, l'avion décolle à nouveau et permet  d'admirer la côte somptueuse.

Le survol de la Grande Ile, autre nom de Madagascar laisse apparaitre des paysages variés de plaines, fleuves, montagnes, forêt et plages souvent désertes.




La beauté est également dans le ciel tropical. Les pluies violentes et localisées viennent de ces nuages de plusieurs kilomètres de haut que l'avion évite soigneusement.






Air Austral possède une dizaine d'avions récents dont deux 737-800 tout neuf dont la cabine passagers invite au calme et au confort.
 L'ombre de la compagnie plane sur la zone. Société d'Economie Mixte, elle défend toujours les intérets de la Réunion. Ainsi il a suffit que la piste longue de Mayotte devienne une priorité pour qu'elle annonce l'achat de 777 capable de décoller à plein de Dzaoudzi et d'aller sans escale à Paris enterrant du même coup l'intérêt de l"allongement de la piste et coupant l'herbe sous le pied à ses conccurentes
 Autre réalité, l'achat du prestigieux A380 (deux exemplaires) en version grande capacité pour transporter les voyageurs sans cesse plus nombreux de métropole vers l'ile Bourbon. L'avenir est clair pour la  petite compagnie française, autre succès de la Réunion. 

mardi 11 janvier 2011

Convergence intertropicale

La saison des pluies est bien entamée...sur le papier.
Que se soit à la Réunion ou à Mayotte, il y a cette année un déficit de pluies.
Sur l'ile aux fleurs, les touristes des fêtes de fin d'année ont pu profiter des ballades dans les hauts et au volcan sans être génés par des trombes d'eau habituelles en cette saison et ont eu même parfois de conditions idylliques sans nuages pour admirer les panoramas fabuleux des cirques et remparts.

A Mayotte, il a certes plu comme le montre cette photo du 2 janvier, mais la convergence intertropicale (comprennez la mousson), ne s'est installée, d'après le service météo, que depuis samedi et ne donne pas de pluie ! Ce matin encore, il fait grand beau sur Mamoudzou.
Les retenues collinaires et bassins ne se remplissent pas ce qui posera quelques difficultes d'approvisionnement en eau au cours de la saison sèche.

P.S. : l'excellent quotidien electronique Flash Infos publie ce mercredi à la une de son édition une photo de la retenue collinaire de Combani, à Mayotte. Impressionant ce vide...