mercredi 27 mars 2013

Plages de l'ouest

Nous avons souvent sur ce blog familial vanté les mérites des paysages de montagnes, des cirques et autres pitons de La Réunion délaissant la description des plages locales. Les plages de Mayotte ont un charme et une diversité que nous n'avons pas retrouvés ici, nous avons donc quelques peu boudé les joies des bains de mer en famille.
Nous avons été plusieurs fois sur la côte ouest ces dernières semaines. Le lecteur doit comprendre que, autant la côte Est est au vent et humide et son abord inhospitalier, autant les plages de l'autre coté de l'île sont sous le vent, bénéficient d'un climat plus agréable et offrent du sable noir ou blanc pour s'y étendre. La population se masse donc les week-ends sur les plages et plus particulièrement sur celles protégées par le petit lagon. Les autres sont soumises à la houle et aux courants forts et depuis deux ans à la menace des squales.
Les endroits fréquentés ne sont pas très propres (les mégots de cigarette ne sont pas ramassés) et tous ne bénéficient pas de l'ombre des Filaos, il convient de s'équiper d'un parasol ce que ne nous possédons nullement.On y trouve facilement de quoi se restaurer avec tout type de cuisine. Les restaurants de bord de mer sont agréables, rafraîchis par un vent léger. Ils sont rarement bon marché. Les ballades en p.m.t. peuvent réserver quelques rencontres intéressantes sans atteindre la foisonnance du lagon mahorais. Les enfants batifolent sans danger dans une eau peu profonde et chaude.
Ce qui fait l’intérêt des plages de l'ouest est incontestablement la fin du jour. Alors que les plages se vident, la température baisse avec le jour; il devient agréable de rester sur le sable. On attend alors encore pour admirer le coucher du soleil. L'activité est d'un très grand classique mais le plaisir toujours renouvelé. Chaque disparition est unique et offre ses lumières chaudes jouant avec les nuages.

Troud'eau

L'Hermitage



jeudi 21 mars 2013

Art urbain.

Saint-Denis est une ville dans son temps pour ses murs. Il y a certes la conservation de son patrimoine (il reste quelques magnifiques exemples de maisons créoles, maintenant rénovées) ou son architecture audacieuse dans ses constructions récentes. Elle l'est aussi par ses graphes.
Dans l'ensemble, les graffeurs utilisent des supports en déliquescence, abandonnés ou déjà sales. Les dégradations sont rares. Comme partout dans le monde, les graffeurs de la Réunion sont une petite communauté qui cultive le secret. Elle a sa star, universallement connu : Jace et ses petits bonshommes au trait simple, facilement repérables, mis en scène dans des situations comiques et nommés "Gouzou". Dans notre quartier, nous avons repéré quelques production dignes d’intérêt.
Philippine croise ces oeuvres urbaines en allant à l'école. Son oeil s'éduque au dessin dans un musée à l'air libre. Les photos ci dessous proviennent des graffes placés entre la maison et le lieu des savoirs académiques.







dimanche 17 mars 2013

Ça re-pousse !

Une opération risquée a occupé la première compagnie il y a quelques semaines. Il s'agissait de transplanter un arbuste du jardin dans un vaste pot. Originaire de Chine et du Japon, au doux nom de Lagerstroemia indica et planté par l'entreprise qui s'était chargée de l'aménagement extérieur, il avait commencé à dépérir avant que l'on s’aperçoive qu'il manquait d'eau malgré l’arrosage automatique. Les différentes espèces étant les unes sur les autres, il manquait de soleil également et s'étirait vers le haut pour chercher la lumière. A la vue de ce qu'il pouvait donner épanoui dans d'autres jardins, il a été décidé de le bouger. Comme la terrasse de notre suite parentale est vide, son nouveau lieu de vie nous parut évident.
Il a fallu creuser profond pour prendre le plus possibles ses racines. Dans le grand pot (un demi-tonneau de vin), des cailloux en fond, puis du bon terreau pour l'alimenter.
Il a fallu le caler car ses racines ne le maintiennent pas encore. Il a fallu empêcher Pepita, notre chatte, de venir faire ses besoins dans la terre fraîche et meuble et de gratter. Il a fallu arroser abondement et lui parler quotidiennement. .
Après des jours d'angoisse où les fleurs ont disparu puis une partie des feuilles basses, de minuscules bourgeons sont apparus. Il est maintenant bien en fleur. Il se plait. Nous attendons maintenant qu'il s’étoffe. Tant mieux ! Car il agrémente joliment l'espace en attendant d'autres implantations qui nous apporteront aussi de l'ombre l'après-midi..



mercredi 13 mars 2013

Ln est toujours jeune !

En février comme toutes les années depuis sa naissance, Ln fête son anniversaire. Contrairement à ce qu'on pourrait attendre, elle rajeunit. Il y a peut-être le bon air et le soleil des îles qu'elle fréquente depuis plus de sept ans. Il y a surtout des heures d'entraînement à courir. Quelques kilos perdus, beaucoup de gras remplacé par du muscle, une silhouette retrouvée et voilà Ln qui peut grimper les sentiers escarpés de l'île aux fleurs. Après plus d'un an au club Deniv', elle est prête à aligner les kilomètres pour le grand rendez-vous du mois d'octobre.
En attendant, Ln est allée à Cilaos samedi, a grimpé vers le Piton des neiges dimanche matin dans un cadre magnifique avec plus de trois cents coureurs pour redescendre vers la station thermale. Ln, qui se prend au jeu de la compétition, n'était pas contente de son temps. La faute à un gros rhume et une appréhension dans les descentes qui limite sa vitesse. Un point de progrès que la première compagnie va devoir travailler avec sa toujours jeune femme.