jeudi 25 novembre 2010

Un nouveau sport dans la famille

Lassé du foot au club de SDFC où il ne s'est jamais vraiment intégré, Gustave a jété son dévolu sur le basket. Ce jeu collectif n'avait pas d'historique dans notre famille. C'est un choix personnel, sans influence, ce qui finalement caractérise le bonhomme.
Le hasard a également voulu que son école ouvre une classe basket en CM1. Il a passé les tests et a été accepté.
Il joue donc au basket quatre fois par semaine : le lundi et le jeudi à l'école et le mercredi et le samedi au club affilié à l'opération. A ce rythme, nul doute que nous en ferons un T.P.
On le voit ici au tournoi mensuel dominical à la ville du Port. Pas encore adroit au tir, il est très actif sur le terrain et est un poison en défense.

samedi 20 novembre 2010

Du 976 au 974.

La communeauté Mahoraise est présente à Saint Denis. Elle a quitté Mayotte, le plus souvent pour des raisons économiques et s'est installée dans le département français le plus proche géographiquement cherchant un travail, un logement décent, les allocations ou à poursuivre des études supérieures.
Son intégration est difficile tant elle dénote par la langue, la tenue vestimentaire et la culture. Les comportements ouvertement xénophobes sont communs et les réunionnais mélangent aisement Mahorais et les ressortissants Comoriens.
La nostalgie de l'île natale se fait sentir. Les Mahorais s'organisent en association pour préserver et faire découvrir leurs valeurs. Les jeunes affirment leur attachement communautaire par des tags. L'un d'entre eux est visible dans un parc de Saint Denis bordant la mer où les familles mahoraises aiment se retrouver sous un faré pour le "voulé".

jeudi 18 novembre 2010

Equipements collectifs.

Mayotte est française depuis 1841. Par la volonté de sa population, elle l'est demeurée malgré la décolonisation des Comores. En 2009, ses habitants ont souhaité adopter le statut administratif défini par l'art.73 et devenir un DOM. Il le fallait sans doute, tant il reste à faire dans ce territoire certes français mais sans aucun intéret stratégique (mis à part les ressources halieutiques de la zone economique exclusive) qui n'a pas eu les moyens de se developper venant de la métropole.
A l'inverse, la Réunion, département depuis 1946 bénéficie d'investissements structurant depuis plus lontemps et plus recemment des fonds europpéens pour le developpement (dont la construction de la route des Tamarins est le meilleur exemple).
Pour le métropolitain, la Réunion ressemble à ce qu'il connait. Pour la famille David, cela veut dire concrètement pouvoir faire du vélo en toute sécurité sur des chemins reservés le long de la mer ce qui est impossible à faire à Mayotte. Pour cette raison, Gustave n' a pas su faire du vélo avant l'année dernière. Depuis, il a mis les bouchées double et hier il a roulé 16km avec son père de la maison au port de Sainte Marie et retour.
Mayotte a le charme du non developpement (mais n'est plus le paradis terrestre qu'elle fut), la Réunion lui oppose les impots et les équipements collectifs.

lundi 15 novembre 2010

7 semaines d'absence, ils avancent.

La première compagnie est à la Réunion depuis samedi. Ce lundi se tenait une réunion de chantier. Il a été heureux de voir son futur logis se monter. Il n'avait pas vu le début des travaux le 1er octobre. Les maçons ferraillent, coulent ciment et montent les blocs correctement et a une bonne vitesse. On peut encore difficilement imaginer les volumes. S'il ne pleut pas trop dans les jours qui viennent, le RDC devrait être terminé pour son départ à Mayotte.

samedi 13 novembre 2010

Cèpes à Mayotte

Hergé avait mis en scène Tintin dans une île mystérieuse avec une araignée monstrueuse et des champignons gigantesques.
L'île de Mayotte fait presque aussi bien avec des cèpes géants apparus la fin de semaine dernière après les premières fortes pluies du printemps.
Ce spécimen ramassé dans la forêt humide à 400m d'altitude fait plus de trente centimètres de diamètre.
Il a fini dans l'assiette accompagné d'une omelette à la grande joie de la première compagnie qui en a cuisiné trois soirs d'affilé.