samedi 28 avril 2012

Jour de défaite

La saison de basket se poursuit pour Gustave. Cette année, il est dans l'équipe type qui joue le championnat poussins. L'adversaire le plus redouté sont les Aiglons. Au match aller, Gustave et ses camarades ont perdu. Le match retour "à la maison" revêtait un gros enjeu : passer premier de la poule et prendre une revanche. Il n'en a rien été. L'équipe s'est immédiatement liquéfié devant le talent de leur adversaire du jour. Tirs manqués en pagaille, passes aux joueurs d'en face, précipitation, rien n'allait malgré les consignes de la coach ! Gustave était au marquage du meilleur aiglon, il a couru dans le vide pendant une heure jusqu'à l'épuisement.

Pourtant, ces joueurs là ont relevé la tête deux semaines plus tard. Dans le grand tournoi annuel réunissant toutes les équipes de l'ile dans la catégorie, ils sont sortis premiers de leur poule facilement puis ont battu trois autres équipe pour remporter l'épreuve. En demi finale, ils rencontraient les aiglons au complet qui n'ont rien pu faire. Gustave, toujours au marquage du virevoltant 14 lui a coupé les ailes. Il est revenu radieux de sa journée de basket. Le sport est une magnifique leçon de vie....

mardi 24 avril 2012

9000km de voyage pour en courir 42 !



Je me suis inscrit au Marathon de Londres afin d'honorer un engagement fait il y plusieurs années. J'ai accompagné un camarade qui voulait le courir l’année de ses 40 ans. Je suis passé par l'un des tour opérateurs français qui disposent de dossards pour cette course. Je m'y suis pris un an a l'avance... Ma préparation a été amputé d'un tiers à cause d'une cheville récalcitrante et cela fait 7 ans que je n'ai plus couru de Marathon.
Dimanche matin, plus de 37000 personnes se massent au départ dans une ambiance conviviale et décontractée. Ce marathon est très organisé sans que cela soit pesant. Contrairement aux prévisions du matin, il fait beau quoiqu'un peu frais. Le départ est donné de Greenwich Park. Au 3ème miles (1 mile égal 1,6 km environ), les différents départs se rejoignent et l'ambiance monte d'un cran. Une foule continue sur tout le parcours acclame les coureurs. Ceux qui portent un nom visible et les coureuses sont particulièrement soutenus. Des pubs ont sorti leur sono a l’extérieur et passent de la musique. Ça et là des groupes de musique donnent le rythme. Les ravitaillements sont nombreux (pas de solide, que du liquide) mais il ne sont pas placés à intervalles réguliers, il est donc impossible de se caler. Les premiers miles sont grisants d'autant plus que le dénivelé jusqu’à London bridge est de -40m. Je me suis fixé un rythme de 3h30 pour tenter le negative split et battre mon temps sur ce même marathon en 2004 (3h27).
Jusqu'au 8ème miles, je suis dans les temps lorsque je ressens un point de contracture au mollet droit (l’ostéopathe m'avait prévenu que mes jambes étaient très « dures »...). Néanmoins je garde ce rythme jusqu'au franchissement de la Tamise. Entre les 9ème et 11ème miles, une foule immense se presse le long des barrières et lance aux coureurs "Keep running", "You're doing well" ce qui m'a bien aidé. Le passage de la Tamise est un moment magique et il est douloureux pour moi sur ce léger faux plat constitué par le pont, je descends à un peu plus de 10km/h. Après le pont, sur 1,5 mile on peut voir les coureurs qui sont au 22ème sur l'autre partie de la route. J'ai la chance de voir les dix premiers coureurs élite et la première femme. A mi-course, je suis pile sur le temps objectif mais je sais que je ne le réaliserai pas les 3h30 pas car une deuxième contracture sur l'autre mollet se fait sentir. C'est dommage car je n'ai aucune lassitude et je trouve que le temps est vite passé et le temps est idéal.
La traversée du quartier des anciens docks est très difficile. Une fois encore, il y a une foule très dense qui fait un bruit incroyable dans un environnement d'immeubles de grande hauteur. Au 19ème miles, j'ai l'impression que mon mollet gauche me fait moins mal. Cette embellie ne dure que quelques centaines de yards et ma moyenne maintenant a sérieusement baissée à moins de dix km/h. Je décide ne plus regarder le chronomètre qui ne peut que me mettre le moral à zéro. Je retrouve la partie commune. Je croise cette fois ci les derniers coureur qui passent après 2h30 de course à mi-parcours. 
La fin du parcours en plein centre de Londres suit la Tamise jusqu'à l'arrivée. Je ne pense qu'à une chose : arriver sans marcher un mètre, c'est le seul objectif qui me permet d'endurer ces douleurs de plus en plus vive à chaque pas. Ma foulée étant plus rasante pour essayer de moins solliciter les mollets, le reste de la jambe commence à flancher (chevilles en particulier). Je vis un calvaire. Chaque foulée est un coup de couteau aux mollets. Entre le 22 et 25ème miles ma moyenne tombe à un peu plus de 7 km/h. Des gens inconnus m'encouragent, je suis dépassé par tout le monde en particulier par Catwoman, l'homme de cro-magnon, plus loin sa femme avec le gourdin, deux vikings avec armes, un femme en robe de mariée, puis plus tard une deuxième...Je résiste à la tentation terrible de marcher. Je regarde les monuments de cette magnifique ville sous le soleil.
Au quarantième kilomètre, je me donne des claques et m'invective sur plusieurs centaines de mètres. Un lapin me double et me donne un tape amicale dans le dos. Je dois faire peine à voir. J'entends « Last kilometer, come on guys !». Le panneau des 600m est un réconfort inouï, je me redresse. Aux 400 mètres, j’accélère (10km /h sur le dernier km! Quelle perf. !). Je m'approche des barrières, je mouline des bras pour faire applaudir la foule à mon passage qui n'en demande pas temps. Je laisse Buckingham Palace dans mon dos et peut être la Reine qui de sa fenetre regarde passer les coureurs. Le long des tribunes à 200 mètres de l'arrivée, je refais mon show. Je passe la ligne 4h05'12, mon pire temps sur Marathon et ma plus grande victoire sur moi même ! Malgré les trois heures de souffrance, je suis vraiment ravi d’être revenu sur cette course qui reste selon moi, le plus agréable des gros Marathons mondiaux.

lundi 16 avril 2012

8 ans !

Les festivités pour les huits ans de Philippine ont duré plus de quinze jours.
Elle a d'abord eu la chance d'aller en Tunisie pour le mariage de son parrain qui à quelques jours de la date d'anniversaire et très heureux qu'elle soit là l'a gâtée. Ensuite, de retour à Paris et avant qu'elle ne s'envole à La Réunion, son grand-père l'a invitée au restaurant italien où elle a été encore gâtée (les autres convives également qui se sont régalés d'un merveilleux repas). Sa famille lui a fêté, à son retour, ses huit ans avec une pile de cadeaux indécente. Enfin, Philippine a reçu ses amies samedi dernier. Bonbons, boissons, ballons, gâteau et cadeaux. On a qu'une fois huit ans. Cet anniversaire devrait rester dans ses mémoires...




vendredi 13 avril 2012

Fleurs éphémères.

Nous avons déjà parlé des deux poteaux qui, plantés il y a bien longtemps avant l'existence de la parcelle sur laquelle est bâtie la maison, gênent notre regard et l'implantation d'un éventuel mur et portail en façade. Nous avons de grandes difficultés à obtenir d'EDF qu'elle modifie l'emplacement de son poteau qui engendrerait automatiquement le déplacement du poteau Télécom. En attendant l'"equête en cours" d'EDF, nous profitons d'un spectacle de notre terrasse parentale. En tête du poteau, une plante grasse, dont on serait bien en mal de dire comment elle est arrivée la haut. Une fois par an, pendant une semaine, elle fleurie. C'était il y a trois semaines, une dizaine de grosses fleurs jaunes sont apparues pour s'effacer presque aussitôt. On en regretterait que la plante doive disparaitre définitivement avec l'abbatage de son support. Quoiqu'avec EDF, elle a des chances de donner encore une ou deux années de plus...


P.S. :le jeu de la semaine est de trouver le nom de la plante que nous ne connaissons pas !