samedi 29 septembre 2012

Reprise au BCD

Gustave entame sa troisième saison de basket. Il a été convoqué pour le premier match de championnat. Il portait le n°7, comme l'an dernier.  C'est du sérieux cette année : affichage électronique du score et deux arbitres sur le terrain ! L'équipe s'est baladée et a vaincu 98-7 les joueurs de Sainte-Marie.
Briefing de la coach

Echauffement

Défense

Dans son rôle favori : meneur


Dur pour les locaux !

Fin de match !

Gustave n'était pas satisfait de sa performance car il n' a pas marqué et en particulier en fin de match alors que ses deux tentatives au lancer franc aurait permis d'atteindre les 100 points. Il ne sera sans doute pas souvent dans les dix qui jouent les match. Dans la catégorie "benjamin", c'est un première année. Beaucoup de ses coéquipiers sont plus grands que lui et plus adroits. Il estime être le onzième ou douzième homme au regard de ses capacités. Il n'est pas découragé pour autant et effectue les entrainements avec un grand plaisir les lundi et vendredi en fin d'après-midi. Il rentre épuisé.


vendredi 21 septembre 2012

Feux des hauts.

Les années se suivent et les feux se ressemblent. En fin de saison sèche lorsque la végétation est jaune, le feu prend vite. Dès que les alizés forcissent, les pyromanes sautent sur l'opportunité et embrasent un bout de l'île.
Il est un lieu propice à ce crime : les pentes de la montagne. Chaque année depuis que nous sommes à La Réunion, les flammes s'élèvent brulant quelques hectares. Cette semaine, en contrebas du Parc du Colorado, la fumée était visible pendant quelques jours et des points oranges scintillaient dans la nuit.
Une forte pluie a eu raison des derniers foyers que les pompiers ne pouvaient atteindre. La saison des pluies est une fois de plus le meilleur allié des hommes du feu.
C'est un crève-cœur d'assister à ce spectacle de sa terrasse qui se déroule à la lisière du Parc National de la Réunion maintenant patrimoine de l'Humanité.




lundi 17 septembre 2012

Si loin nouveaux neveux.

Habiter sur une île tropicale offre bien des avantages que ce blog et celui de notre précédente destination relatent abondamment.
Il est un inconvénient majeur dont nous parlons peu : l'éloignement de la famille.
La semaine dernière un évènement est venu rappeler cette difficulté : l'impossibilité d'être avec nos proches lorsque nous en ressentons le besoin. Ainsi la sœur de la première compagnie, que nous nommerons Tatie Bouboule (surnom plaqué à ce bébé dodu et qui demeure...) et son mari, nommé opportunément Papa Noël (Noël est le véritable nom de famille...) ont la bonne idée d'adopter des enfants. Ils ne font guère les choses à moitié et ont donc décidé que cela serait deux d'un coup ! Une histoire sans doute d'économies d'échelle pour ces deux scientifiques.
Nous passerons sur les péripéties de l'adoption qui rendent parfois cruel ce long parcours. Finalement depuis une semaine, ces deux petits russes, de la même fratrie, sont aux mains de leurs parents adoptifs. C'est une très grande joie que nous partageons. La première compagnie et Ln s'appellent maintenant Tonton Dadais et Tatie Belle. Les enfants ont déjà retenu ces noms avant même leur arrivée sur le territoire français. Depuis mercredi, ils sont dans leur nouvelle maison dans la campagne Montalbanaise, loin des orphelinats de la région d'Iekaterinburg à l'est de l'Oural.
Nous pouvons difficilement extérioriser notre bonheur malgré le téléphone ou Skype. il nous manque la proximité physique même si pour des raisons de pédopsychiatrie, il ne faut pas se précipiter pour aller voir ces enfants afin de les laisser s'adapter à leur nouvel environnement. Nous n'imaginions pas vivre cette adoption comme une vraie naissance. C'est la même émotion et celle-ci est double !
Merci à Tatie Bouboule et à Papa Noël de nous offrir ce moment précieux et bienvenue à Victoria et à Alexandre.
En décembre, peut-être, nous pourrons aller leur rendre visite. Nous sommes impatients !



lundi 10 septembre 2012

Jardin créole.

Dans notre palais Dyonisien, la place pour le jardin est petite. Entre terrasse en bois et surface de parking, il n'y guère d'espace pour les plantes. Nous avions demandé un plan à l'entreprise qui s'est occupé de l'aménagement du jardin et nous avions laissé faire.

Il y a un bonne dizaine de plantes à l'arrière de la maison que nous découvrons à mesure qu'elles prennent de l'ampleur. Ainsi depuis quelques jours, la première fleur est apparue. Du doux nom d'Heliconia Psittacorum, on l'appelle familièrement "bec de perroquet". Les fleuristes locaux l'utilisent fréquemment dans les bouquets tropicaux.


En fait l'aménagement de cet espace est à revoir, des plantes sont à déplacer, d'autres à planter. Nous ne sommes pas surs que le plan ait été respecté et que toutes les plantes soient bien là. Et comme l'entreprise à déposé le bilan, il va falloir faire le boulot soi-même ce qui ne pose pas de problème à la première compagnie qui avait œuvré en son temps dans le jardin de l'autre île. Pour mémoire : ici, , et encore , toujours et enfin pour finir ici.
Pour ce qui concerne notre plante, elle restera à sa place puisque dès la première année elle a fleuri ce qui est bon signe.