jeudi 24 mars 2011

Cascade du Chaudron, marche aussi facile que dangeureuse.

La famille découvre petit à petit les ballades de la Réunion.
Depuis quelques temps, nous lorgnions sur la cascade du Chaudron. Bien visible de Saint Denis en saison des pluies, elle semble proche et nous invite à la visiter.

Nous avons donc décider d'y aller randonner. Le guide indiquait une belle ballade facile et courte.
Nous sommes rapidement arrivés au départ du sentier dans le quartier de la Bretagne. Il permet de suivre une canalisation qui porte l'eau du point de captage à la ville.




Le premier obstacle, une porte verrouillée, est vite franchi; nous comprenons que l'accès est barré.









Le chemin est facile sans denivellé ou imperceptible, seules quelques fuites d'eau viennent nous ralentir et nous rafraichir.
La marche se fait protégée la plupart du temps par la végétation dense et nous nous rendons à peine compte qu'il ne faudrait pas glisser, car l'apic est vertigineux. Des mangues pourrissent sur les arbres puis apparraissent les jambrosades au dessus de nos têtes. Le bruit du noyau libre dans le fruit amuse fifi. Nous croisons une grenouille placide. De temps en temps, on voit la rivière qui serpente en contre bas, loin très loin meme. 

Nous nous trompons à une fourche, le sentier du haut mène à une passerelle vermoulue que nous n'emprunterons pas et le sentier du bas à une passerelle galvanisée en bon état.



Plus tard, il faut se faire peur dans un tunnel non éclairé d'une cinquantaine de mètres.


Le chemin est a flanc de montagne, on apperçoit une première chute d'eau spectaculaire qui ne porte pas de nom sur la carte.
Gustave repère un Papang, male d'après lui. Au fond de la ravine, la cascade du Chaudron nous attend. L'eau tombe du haut dans un bassin d'un bleu magnifique ou l'on peut se baigner si l'on ne craint pas l'eau fraiche. L'endroit est dangeureux et le bruit lourd d'une chute de pierre en plein centre du bassin nous le rappelle. Nous traversons le barrage en nous mouillant les pieds et nous nous installons pour déjeuner et nous rafraichir à l'ombre. Un Papang, femelle cette fois ci, tournoi au dessus de nous. L'endroit est magique.














Il faut retourner à la ville. Le retour est vite parcouru une fois le passage très dangeureux sur la canalisation négocié.
Il faut compter 3 heures aller-retour (deux fois plus que ce qu'indique le guide, qui ne précise aucun danger et le recommande comme ballade en famille !). Ln est soulagée et ravie : ses petits ont bien marché et ont apprécié comme les grands cette respiration aux portes de la grande ville.

2 commentaires:

  1. je viens de la faire aujourd hui cette ballade. Par temps sec, elle m a paru familiale, mais avec un sol glissant ca doit devenir stressant très vite. Le plus difficile c'est de localiser l'entrée. il faut rentrer dans l'enceinte d'un foyer communal, et en ressortir aussitot pas la porte de derriere. Alors commence le sentier. Chemin des fougères. Le seul bon repere, c'est la teinte de l'édifice, mauve-bordeaux, comme me l'a indiqué un riverain.

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  2. En effet, elle est facile. Le passage final sur les tuyaux au dessus du vide reste délicat à moins que cela ait été arrangé depuis que nous l'avons faites.

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