lundi 24 juillet 2017

Kouzinage Asiatique 1 : Hong-Kong

Hong-Kong
Lorsque Simon, l’ainé de la fratrie a annoncé il y a un an qu’il souhaitait passer des vacances à La Réunion, nous avons été surpris et désemparés.
Surpris car, nous ne lui connaissions pas un amour pour cette île. Désemparés parce qu’il voulait venir avec trois de ses amis à la maison. Ln en parfaite opportuniste a sauté sur cette occasion pour dire que partions en voyage !
L’Asie fut la destination choisie pour deux raisons. Nous y avons trois Kouzins qui y vivent avec leur famille et Ln voulait voir de ses yeux la géographie qu’elle enseigne au Lycée. Après des semaines d’échanges … va pour Hong-Kong, Shanghai et Singapour. 

Arrivés à Hong-Kong après une escale à Maurice, les cinq sens sont sollicités. 
Il fait chaud et humide à l’extérieur et très froid partout ailleurs. Les climatisations sont à fond dans les taxis, les transports en communs, les restaurants et les centres commerciaux.
Il y a plus d’églises visibles que de temples boudhistes.
L’organisation est efficace, le temps précieux n’est pas perdu. C’est un mélange de pragmatisme chinois et d’organisation anglo-saxonne.











La richesse est immense et ostentatoire; la Clio RS et la Smart sont deux exceptions au milieu de Tesla modèle S ou X qui sont la norme et se disputent la palme du m-a-tu-vu aux immenses vans Toyota (la voiture familiale) et autres berlines européennes de luxe. Voir une Maserati tous les jours est commun.
Les building d’affaires s’élancent dans le ciel et pressent des milliers de salariés à leur travail. Les hommes sont en pantalon noir et chemise claire sans cravate et les femmes sont élégantes, leur silhouette fine magnifiée par des robes chiques.
Les transports sont remarquables. Bus, métros, Tramways sont présents en nombre, fonctionnent jusque tard et sont bons marchés. Les taxis sont innombrables et eux aussi bon marché. Ils roulent au G.P.L. pour limiter la pollution.
La ville est coincée entre montagne et mer, elle pousse en hauteur. La densité de population y est donc très forte. En cette saison il y fait très chaud, marcher en ville est d’autant plus pénible que les bus, souvent à impérial font un bruit d’enfer amplifié par les hautes constructions.
Les touristes nombreux sont en majorité des chinois du continent. Ils profitent des centres commerciaux pour acheter moins cher et trouvent toutes les enseignes qu’ils souhaitent. Toutes les marques de luxe y sont présentes…plusieurs fois. En effet, en plus des avenues aux vitrines immenses, chaque noeud de communication est l’occasion d’implanter un centre commercial, une tour et ses bureaux. Les magasins ouvrent sept jours sur sept. Commercialement les Champs-Elysées ou nos grands magasins du boulevard Haussman sont ridicules.
La seule entorse à la modernité est l'emploi de tige de bambou pour les échafaudages quelque soit la hauteur nécessaire. La cuisine est délicieuse et ne ressemble en rien aux plats chinois de La Réunion. 


Hong-Kong est un archipel, le bateau est facilement pris pour se déplacer d’île en île. Très vite, on peut se retrouver dans la verdure et au calme et apprécier la quiétude des temples dédiés à Boudha ou plus simplement la nature ou un village paisible de pêcheurs qui se meurt doucement bouté hors du temps présent par la modernité.


Cet ancien territoire anglais est à l’embouchure de la rivière des Perles. Elle est sillonnée par les bateaux qui transportent les travailleurs des îles vers le centre ou pour permettre de jouer à Macao. Pour rendre les déplacements encore plus rapides sur l’estuaire, on construit sur et sous la mer un ensemble de ponts et tunnels de plus de quarante deux kilomètres. 



Hong-Kong est un lieu de la planète où la mondialisation est visible, tangible et vous prend violemment. Nous apprécions le fait d’y avoir été pour comprendre concrètement ce que cela représente dans ses effets bénéfiques (création de richesse, plein emploi, dynamisme, optimisme dans l’avenir) et dans ses effets indésirables (inégalités et dégâts écologiques). Merci à nos Kouzins Gabriel, Lida et Joël de nous avoir accompagnés dans cette découverte. 


4 commentaires:

  1. Comme disait Jeremy, personnage de la Fée Carabine, s'adressant alors à Benjamin Malaussène, l’aîné de la famille, le raconteur d'histoires le soir venu :

    VITE !! LA SUITE, BORDEL !!!

    (ce n'est pas moi qui suis vulgaire, c'est Jeremy)

    RépondreSupprimer