jeudi 9 août 2012

Loin de l'île.

Un évènement majeur secoue la famille David. Depuis 17 ans et demi le couple élève ses enfants. Alors que la première compagnie et Gustave rentre à La Réunion après leur périple américain et métropolitain, Simon ne retourne pas avec les siens. Il reste d'abord quelques jours en région parisienne pour renouer avec ses copains puis il va à Montauban pour attendre chez sa tante la rentrée universitaire qui aura lieu à Toulouse. Il habitera dans une cité U en ville.
Simon a tout fait pour quitter La Réunion et par la même occasion ses parents et la fratrie. Il s'est motivé pour obtenir son diplôme et choisir une formation qui n'existait pas à La Réunion. Pour être sur d'être loin des siens, il a aussi choisi Toulouse plutôt que Paris où réside ses grands-parents. Il a besoin d'air sans doute.
La mère est inquiète et le père fait semblant de croire qu'il va se débrouiller. Confronté aux difficultés inhérentes à l'isolement, il va prendre de la maturité...nous l'espérons !
Voici donc la dernière photo de la fratrie.
La séparation sera de moyenne durée puisque nous nous retrouvons en décembre pour Noel en métropole et pour fêter quelques jours plus tard la majorité de Simon. Il sera adulte ce jour là...sur ses papiers.  

2 commentaires:

  1. Ma chère Hélène,
    Je vois que nous partageons les mêmes sentiments quant à l'envol de nos aînés...C'est dur pour les mamans...J'ai beaucoup pleuré et je me suis faite une raison: cela les aidera forcément à murir et apprendre la vie...Souhaitons leur bonne chance...Bisous tout plein... Anta

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  2. Après mon expérience australienne ce n'est pas moi qui vais dire du mal de ceux qui insistent pour quitter leurs parents! Aujourd'hui, l'âge et l'imagination aidant, je pense pouvoir comprendre, au moins en partie, le désarroi des parents, qui vivent une telle décision comme un rejet incompréhensible en même temps qu'ils sont incapables d'imaginer ce que pourra bien être l'avenir de leur gamin.Si Simon veut se construire loin des siens c'est sans doute qu'il y perdrait d'avantage en demeurant dans le giron familial. Il ne reste plus qu'à attendre et faire confiance. Vous ne l'avez pas maltraité, vous ne lui avez pas menti, vous l'avez élevé comme les trois autres et continuez à le faire, bref vous n'avez démérité en aucune manière. A partir de maintenant que Dieu le garde...
    Ce qui est beaucoup plus facile à dire pour un vieux garçon comme moi.
    Bises

    Marcel

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