dimanche 12 juin 2011

Qu'est ce qui vaut de manquer Eric Triton et Camélia Jordana au festival Sakifo ?

Depuis vendredi et pour trois soirées des artistes nombreux  se produisent au sud de l'île pour le plus grand festival de la Réunion : le "Safiko". Cette année, nous n'y allons pas malgré la présence de Camélia Jordana et de Eric Triton, deux idoles de la première compagnie.
Nous avions prévu depuis quelques semaines d'aller marcher du côté de Bebour-Bélouve.
Départ vendredi en milieu d'après-midi de Saint-Denis en auto, pour arriver avant la fin du jour au gîte. De la plaine des Palmistes, on traverse une forêt sur une vingtaine de kilomètres encerclée par les remparts vertigineux. et écrasée par les nuages bas. Nous arrivons juste à temps pour la dernière lumière dans le cirque de Salazie.

Le dîner en table d'hôte, cernée par des allemands, est un régal entre tarte au chou-chou, riz au grain, carry poulet et gâteau coco à la banane.

Le lendemain matin , nous sommes saisis par le froid dont la première compagnie a oublié la sensation depuis six ans. Moins de 10°c que le corps ne connaît plus ! Le lever du soleil est splendide dans le cirque et on découvre les hauteurs dont les noms commencent à nous devenir familiers : piton des neiges, roche écrite, piton marmite, cimendef...


Le petit déjeuner est avalé tranquillement alors que les randonneurs pressés quittent déjà les lieux. Notre programme est raisonnable. Il s'agit d'aller vers le pic des chèvres.
L'antenne TDF nous donne un autre point de vue plongeant sur Hell-Bourg dont on entend les bruits de la fête du chou-chou.

Nous avançons dans une forêt primaire. En dehors du chemin , impossible d'avancer tellement la végétation est dense. Ça et là, la troupe profite des points de vue jusqu'à ce que les nuages viennent ouater le paysage. La ballade est facile et les enfants donnent le rythme et discutent sans cesse de personnages fabuleux issus de dessins animés et de jeux-vidéos japonais. Passé le pic des chèvres, les passerelles et l'échelle, nous mangeons dans l'un des rares espaces ouverts rencontrés.


Nous sommes à près de 2000 mètres d'altitude dans une forêt étrange sans insecte dont les quelques sons des oiseaux sont absorbés par les mousses épaisses des arbres maintenant moins haut. On supporte la polaire puis le vêtement de pluie lorsque le nuage précipite ses gouttes. Le retour est agréable et une trouée nous permet de découvrir la plaine de Belouve.

Nous reprenons la voiture vers le chef-lieu et profitons à la maison avec nos amis d'un bon thé vert et de pâtisserie chocolatée pour nous requinquer.
Nous reviendrons, pour aller vers le trou de fer et surtout monter jusqu'au piton de neiges, sommet de la Réunion à plus de trois mille mètres. Nous l'avons prévu en octobre.

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