samedi 28 décembre 2013

Voyage impromptu en métropole (2)

Ce voyage en métropole étant impromptu, nous n'avions rien organisé à l'avance de précis. Ainsi nous avons passé avec les grands parents et l'arrière grand-mère de nos enfants une nuit à l'Abbaye des Capucins au bord du Tarn, établissement de prestige à Montauban où les vins de qualité nous ont enivrés plus que de raison puis une nuit au F1 de Carcassonne et une autre au F1 de Nîmes Ouest.



































Carcassonne nous a offert sa vieille ville au sein de ses fameux remparts et Nîmes ses arènes romaines spectaculaires et sa maison carrée, de la bonne chair pour l'esprit.




























Aujourd'hui nous filons vers le nord jusqu'au Macon...

mardi 24 décembre 2013

Voyage impromptu en métropole (1)

Ainsi donc Ln, Olivier, Philippine et Gustave sont en métropole pour les fêtes. Cela n'était pas prévu. Les vacances scolaires devaient être consacrées à la plongée, aux gavage en letchi cueillis du matin, à la plage et au repos en ces jours très chauds et humides.
Mais comme tatie Bouboule (entendez la sœur d'Olivier) est née il y a 40 ans un 21 décembre, il a bien fallu se bouger pour aller lui faire une surprise.


Surprise, elle le fut ! Elle est arrivée les yeux bandés au restaurant et devait trouver qui était dans la salle. Par ordre d'éloignement, chacun à son tour lui souhaitait un heureux anniversaire. Nous sommes passés en dernier et c'est très émue qu'elle a découvert notre présence, incrédule. Le repas fut à la hauteur de l'évènement. Une grande partie de la famille et de ses amis était présente.
C'est dans la campagne du Tarn et Garonne que nous sommes maintenant pour quelques jours chez Tatie Bouboule.

 

L'autre motivation pour ce voyage dans le froid était de revoir Simon que nous avions laissé l'an dernier après avoir fêté ses dix-huit ans. Nous avons, à l'occasion de courses à Toulouse, vu son cadre de vie (la cité universitaire, son arrêt de bus qui l'emmène à la fac, le centre ville,...).
Bien sur Ln et Olivier n'ont pas perdu l'occasion d'aller courir dans les sous-bois afin de rester affutés malgré les excès de bouche !




dimanche 8 décembre 2013

Grande salle de l'Hôtel de ville

Nous n'avons ni neige, ni froid. Les fêtes sont annoncés par les délicieux fruits dont les étals sont remplis maintenant à un prix raisonnable et par les spectacles de fin d'année dans lesquels nos deux derniers enfants se produisent.
Gustave a chanté, lundi, avec les classes à horaires aménagés musique mené par Evie Grondin, adulée par les enfants et devant les parents par avance conquis.
Samedi, toujours dans la magnifique Grande Salle de l'Hôtel de Ville, Philippine et l'orchestre Marmaille de l'école de Musique Loulou Pitou a joué Mozart puis du jazz et du blues. Ensuite le Quartet Saxo nous a régalé avec des morceaux connus de jazz bands américains des années quarante et cinquante. Enfin l'Ensemble Jazz Vocal, encore sous la direction d'Evie, et avec l'accompagnement à la flûte de Mathilde Quarré qui est aussi la professeur de Philippine a clos cette belle soirée musicale.
Philippine sera en trio vendredi avec flûte et piano à son école de musique.
Nous aimons ces moments qui sont les prémices d'autres joies à venir avec la venue du Père Noël et de la nouvelle année.



samedi 30 novembre 2013

Transports en commun à La Réunion

La Réunion est le pays de la voiture reine.
De belles auto récentes et puissantes sillonnes les routes limitées au maximum à 110km/h. Le tunning est largement répandu et l'on croise de vraies réussites esthétiques dans ce domaine. Les rallyes automobiles foisonnent et les meilleurs pilotes sont des stars locales engloutissant une partie de leurs moyens dans la préparation de leur bolide.
La voiture est prioritaire quelle que soit les circonstances. Les organisateurs de courses à pied ne coupent jamais la circulation pour leurs événements et les conducteurs semblent ignorer les passages piétons.
Les routes sont très bien entretenues jusque dans les hauts villages isolés. La route des tamarins qui fut le plus grand chantier d'Europe pendant plusieurs années est à la fois une nécessité et la grandeur le l'île, symbole de sa modernité et de son développement..
La nouvelle route du littorale la battra largement dans la démesure : 12 km de route planant au dessus de l'eau à quelques dizaines de mètres de la côte pour remplacer l'existante soumise aux dangereuses chutes de rochers de la falaise. Le coût au kilomètre est exorbitant et, dit-on, le plus cher au monde.Son montant sera doublé comme il est d'usage dans ces chantiers gigantesques techniquement innovant et nourris de l'argent public.


Le réunionnais aime sa voiture et délaisse les transports publics. Le train a été abandonné il y a longtemps faute de rentabilité. Il reste cette vieille locomotive à vapeur à La grande Chaloupe et une Micheline qu'une association de passionnés tente d'entretenir. Le réseau des bus existe pourtant. On va partout dans l'île grâce à eux pour un tarif raisonnable. Qui emprunte ce moyen de transport collectif fiable? En simplifiant on croise les lycéens, les étudiants (de plus en plus rares), quelques travailleurs, les personnes âgées, les pauvres et les Mahorais sans permis ni voiture.
La première compagnie prend le bus quelques fois pour se rendre aux centres de formation où il dispense son savoir-faire. Ce n'est pas le cas des stagiaires. la semaine dernière, devançant la question, un apprenant arrivé en retard pour une évaluation s'excuse et précise
- Ma voiture est en panne en ce moment. J'ai attendu mon transport.
- Pourquoi ne prenez vous pas le bus ? Vous seriez arrivez à 7h45 ce matin et l’arrêt est tout proche du centre de formation.
- Je ne prends pas le bus, Monsieur ! précise le jeune avec une mou dédaigneuse.
Intrigué, il demande à ses coreligionnaires s'ils ont le même dédain pour ce mode de transport. La réponse est unanime. On se s'abaisse pas à emprunter les transports en commun. L'ascension sociale pour ces futurs titulaires d'un Titre Professionnel de niveau III se mesure à la possession d'une automobile et à l'abandon des transports collectifs où les odeurs de la plèbe se mélangent. On comprends mieux pourquoi l’électeur ne tiendra pas rigueur au Président de La Région de ne pas tenir sa promesse de financer l'achat de cinq mille bus pour faciliter le transport des habitants, réduire les embouteillages et la pollution. S'il parvient à faire démarrer le chantier de la nouvelle route du littoral, la fierté créole s'exprimera pleinement. Assis seul dans une voiture neuve climatisée achetée à crédit, sur le bandeau d'asphalte enjambant les flots en sécurité malgré la houle, le regard du conducteur portera loin jusqu'à l'entrée de Saint-Denis bouchonnée.
Plus excitant que les tunnels du Tram-Train, projet arrêté juste avant son démarrage, n'est-ce pas ?

dimanche 24 novembre 2013

Dans un mois Noël à La Réunion

Noel sous les tropiques reste un événement étrange. Nous nous sommes habitués à tout, rien ne nous manque de la métropole sauf fêter Noël en famille dans l'hiver. Nous avions eu cette joie l'an passé. Alors une fois encore, il nous faudra beaucoup de juteuses mangues, de litchis sucrés et de magnifiques flamboyants en fleurs pour estomper quelque peu la douce nostalgie des rencontres familiales au pied du sapin.
Aujourd'hui, nous avons décoré le faux épicéa en plastique alors que nous nous contentions habituellement d'un Baobab en raphia rouge et vert. Il ne neigera pas, les magasins opterons pour des vitrines festives minimalistes (difficile de mettre des flocons blancs sur les carreaux alors qu'il fait 30°C !) et le père Noel des grandes surface vers lequel les enfants se précipiteront sera moite et transpirant sous son costume.
Amis et famille de métropole nous comptons sur vous préparer comme il se doit les fêtes de fin d'année. Nous penserons à vous en sirotant un rhum arrangé les pieds dans le sable chaud le 24 décembre.
Bises tropicales !



dimanche 3 novembre 2013

Une année de sécheresse à La Réunion

Le temps est sec, anormalement sans pluie.
Depuis cinquante ans que la hauteur des précipitations est enregistrée régulièrement à La Réunion, jamais il n'avait aussi peu plu. (Voir l'analyse de la situation par Météo France, ici)

A Saint-Denis, où nous résidons, c'est la première des cinq débuts d'année scolaire vécues où nous n'avons pas été surpris par une averse qui nous trempent en quelques instants.
Paradoxalement, c'est dans l'est de l'île, la partie la plus humide que la sécheresse se fait le plus sentir, les court d'eau sont bas, les cascades ne coulent plus. Certaines communes rationnent l'eau dans la journée. A l'ouest, on a plus l'habitude des mois sans eau. Le préfet a émis un arrêté d'interdiction d'arrosage des jardins privés sur tout le territoire.


La contemplation de la nature est spectaculaire et symptomatique de la crise hydrique. L'herbe est jaune quand elle n'a pas disparue, les arbres et plantes souffrent et certains meurent.

Paysage de l'ouest, la savane

Les nuages sont pourtant bien là, annonciateurs du changement de saison. La semaine dernière, enfin, une pluie tropicale est tombée à Saint-Denis et l'est a subi de vraies précipitations pendant de longues heures.
Nous sommes tous impatients de voir l'eau abondamment couler du ciel et rendre aux plantes tropicales leurs couleurs et vigueur.

dimanche 27 octobre 2013

Un Séjour à la Réunion

L’effervescence autour de la Mascareignes et de la performance d'Ln nous a fait passer au second plan la visite de notre ami Marcel. Last but not least, nous lui rendons hommage aujourd'hui.
Nous avons déjà parlé de notre voisin de la rue Babou Salama à Cavani sur notre blog mahorais (les liens au pied de l'article).
Rencontré pour la première fois autour d'une problématique de boite aux lettres, nous avons découvert l'artiste. A Mayotte, tout était plus accessible ; la peinture était toute proche, de l'autre côté de la séparation en coco tressé. Les années ont passé et nous sommes toujours liés. Résumer Marcel à sa peinture serait réducteur. Il y a l'homme sensible, généreux et sa pensée souvent à contre courant du diktat dominant est soutenue par une grande culture et un raisonnement pertinent. Il sait écrire; ses billets sont bons comme ses toiles parce qu'ils nous invitent à réfléchir.
Ainsi, Marcel Séjour est venu à La Réunion en provenance de Mayotte. Le but de cette courte escapade de cinq jours était de nous voir, d'acheter trois bricoles qu'on ne trouve pas sur l'île aux parfums, de s’imprégner d'images locales qui pourront servir de thème pour des productions picturales à venir et d'initier des contacts pour une exposition. Nous avons profité de sa venue pour remettre une toile sur son châssis que la première compagnie s'était offert il y a dix huit mois lors de son dernier voyage à Mayotte. Et surtout, Marcel avait une mission de la plus grande importance : ramener, pour Ln, un pack de Hipo, la bière de Mayotte et la seule qu'elle apprécie. Et, après une semaine d'attente, au lendemain de sa course, elle a savouré le malt d'orge et le houblon qui la compose.
Si les projets de Marcel se concrétisent, il nous sera donné l'occasion de le revoir chez nous et de partager cette fois-la Hipo avec notre hôte.



Les tableaux et les réflexions de Marcel sont !
Une vidéo sur le bonhomme ici !

Liens ayant pour sujet Marcel sur le blog "Île usions Mahoraises" :
http://ilusionmahoraise.blogspot.com/2009/06/epilogue-dominical.html
http://ilusionmahoraise.blogspot.com/2008/06/artiste-de-mayotte.html
http://ilusionmahoraise.blogspot.com/2008/04/atelier-dartiste.html
http://ilusionmahoraise.blogspot.com/2007/10/peinture-encore.html
http://ilusionmahoraise.blogspot.com/2007/05/bienvenue-chez-nous.html
http://ilusionmahoraise.blogspot.com/2007/04/la-barge.html
http://ilusionmahoraise.blogspot.com/2010/03/chez-marcel.html






dimanche 20 octobre 2013

Ln sur la Mascareignes 2013

Vendredi 18 octobre 2013 fut le jour le plus important d'Ln dans sa vie de sportive.

La journée a commencé à 00h30 par le levé et un petit déjeuner normal. Elle a réveillé la première compagnie qui l’emmène à l'Eglise de la Délivrance, lieu du rendez vous pour monter dans un minibus chargé de Déniviens, fringants et équipés magnifiquement qui partent pour Hell-Bourg.
Arrivée moins d'une heure avant le départ, notre coureuse préférée n'a pas eu le temps de ronger son frein; pointage, contrôle des sacs, quelques échauffements et la voilà lâchée sur le sentier, une lampe frontale ajustée sur la tête, l'autre dans une main pour éclairer devant ses pieds. Il est 4h00.
Ses sensations sont bonnes dans la montée qui mène au sentier Scout. Elle y retrouve la première compagnie dans une petite foule très excitée par le passage de la premières des trois courses du week-end. Changement de chaussures, de chaussettes, de tee-shirt, elle repart pour une longue descente jusqu'à deux bras qui représente la principale difficulté en termes de barrière horaire. Ln n'apprécie pas les descentes. Un mélange de manque de technique et d'appréhension lui fait perdre tout le gain obtenu dans les montées.
A distance, la magie de l’électronique permet de la suivre et de nous rassurer. Elle passe deux bras trente minutes avant la fermeture du poste.





Nous la retrouvons avec quelques autres suiveurs à Dos d’Âne. L'ambiance est terrible à cet endroit. Les supporters, nombreux,  hurlent les prénoms de chaque coureur à leur passage. Un orchestre improvisé donne le rythme du Maloya à tous. Ln avale un peu de pain et du chocolat, se fait masser rapidement par son z'hom et repart pour la deuxième moitié de la course qu'elle sait compliquée.


Lorqu'elle arrive à la Possession, le visage tendu, les premiers mots sont : "J’arrête !". La formidable équipe d'assistance du club s'occupe d'elle façon "team de F1". Une masseuse à chaque jambe, deux équipiers pour l'eau et le solide. Un autre pour le changement de chaussettes, de t-Shirt; nettoyage succin des bras, du visage et du cou, elle quitte le poste magnifiquement requinquée en lançant "Ça fait plaisir de vous voir".
La première compagnie la retrouve à la fin jour à la Grande Chaloupe où, il n'est plus question d’arrêter bien que cela soit vraiment dur d'avancer. Il reste moins de treize kilomètres avec une dernière montée sur un ancien chemin empierré. La première compagnie la laisse s'enfoncer dans la nuit.


Au Colorado, elle tombe sur notre cousine venue en voisine lui faire une surprise et l'encourager avant la dernière descente vers le stade de la Redoute. Il lui faudra un courage immense pour ces derniers kilomètres. A quelques hectomètres, elle est dépassé par un grand jeune homme. Entendant son pas, elle s'écarte. "Merci Madame !". Sans le savoir, elle vient de croiser le vainqueur du Grand Raid.
Au stade, les groupies l'attendent. Lorsqu'elle parait à l'entrée du stade, elle ne tourne pas la tête vers le public bien que nous l'interpellions avec force; les efforts pour courir les derniers mètres avant la ligne semblent mobiliser toute sa dernière énergie après 18h et 20 minutes de course.
Lorsqu'elle nous voit, au delà du portique d'arrivée, le t-shirt de finisher à la main et une médaille autour du cou, les larmes lui viennent. Elle n'est pas contente de sa course.
Nous savons qu'il lui faudra d'abord récupérer quelques temps avant de savourer cette performance.C'est son premier raid d'envergure  : 67km, 4000m D+. Sur 1400 au départ, moins de neuf cent sont classés. 756ème, elle est 44ème dans sa catégorie.







Bravo Ln, la bière Hipo de Mayotte est méritée !













samedi 5 octobre 2013

Homme orchestre

Ce samedi résume bien les activités variées de la première compagnie.


Lever avec le soleil, il a adopté le dress-code du cadre dynamique. Il s'agissait pour lui de faire passer des oraux à six étudiants en deuxième année de classe préparatoire aux grandes écoles du lycée Bellepierre où oeuvre Ln. Par hasard, une des candidates avait été son élève il y a quatre ans. Sans le savoir, la demoiselle d'une famille connue de la Réunion a subi le jugement des deux David. Pour leur premier oral, ils ont été à la hauteur dans l'ensemble. Les deux élèves issus de la filière technologique était particulièrement intéressants dans l'exposé de leur personnalité. Cette fonction bénévole au profit de la jeunesse est un plaisir renouvelé trois fois par an.


Après une sieste réparatrice (l'engagement mental pour écouter, poser des questions, analyser et donner un compte rendu constructif à chacun est réel), changement de costume ! Les frusques les plus élimées sur son corps de sportif affûté, il s'agissait fois-ci de terminer le premier poteaux de la façade. La mission fut remplie au moment où le muezzin appelait les fidèles à la prière marquant la fin du jour. Voilà donc un poteau de deux mètres posé sur cinquante centimètres de fondation, ferraillé et bétonné. Il devra supporter un portail coulissant...dans quelques mois ! Notre homme n'est guère rapide, manquant singulièrement d'adresse dans le maniement de la truelle et du mortier. L'ouvrage est presque d'équerre. La suite consiste à élever le mur à la gauche du poteau. Dimanche, quelques blocs seront posés, mais pas trop. Il s'agit de garder de l’énergie pour le sport, activité qui aura manqué ce jour.

samedi 28 septembre 2013

J-20 avant la Mascareignes 2013

Dans trois semaines Ln sera sur les sentiers de La Réunion. Son dossard n°3470 piqué sur le T-Shirt technique, un sac léger sur le dos, elle tentera de rallier Hell-Bourg à Saint-Denis. Pour se faire, elle devra parcourir 67km et grimper 4000m de dénivelé positif, le tout en moins de 19h.
D'ici là, Ln continue à se préparer; l'entraînement s'allège pour faire du jus et être très frais au départ du raid. L'aspect psychologique n'est pas à négliger. Elle commence à angoisser légèrement depuis la réception du raod book cette semaine et se pose des questions sur ses capacités. Cette nuit, elle a rêvé qu'elle manquait le départ ! Il faut donc la rassurer, lui dire que, physiquement, elle est au top et peaufiner la préparation en la massant régulièrement avec du Kalmanou, un baume à base de plantes locales. 


Le parcours est le bleu pour LN

 C'est l'objectif de la saison, les autres courses n'ont servi que de préparation à celle-ci. Pourtant, malgré l'enjeu lié au fait que c'est une grande première pour Ln, courir ce raid n'est qu'une marche vers la traversée de l'île en...2015 sur le Grand Raid de La Réunion.

Le profil de la course.



samedi 21 septembre 2013

10km nocturne du Port

Ravitaillement 1er tour. Copyright EJP OMS du Port.
La saison s'est terminée pour la première compagnie avec les 10km nocturne du Port. Il aime cette course. La nuit, la température est plus fraîche (21°C), le parcours est fermé aux automobiles ce qui n'est pas si fréquent à La Réunion où la voiture est sacrée. Une petite boucle et deux grandes permettent aux soutiens un joli spectacle. Un bon nombre de coureurs (plus de 400) facilite l'animation de la course.
Il est parti vite, n'a pas trop perdu de temps dans le faux plat montant à grimper trois fois et a fini fort les cinq cents derniers mètres.
Fin du deuxième tour.
Le temps est meilleur de plus d'une minute sur l'an dernier. Comme pour le marathon (-20mn sur celui de l'an dernier), cette donc une année positive. Elle n'est pas parfaite. S'il l'absence de grosse blessure n'a pas ralenti la progression au fil des mois contrairement à 2012, si le doc' a indiqué suite aux tests que la récupération a bien progressé, il reste le poids a traîner. Malgré la perte de 3.5% de taux de masse graisseuse au profit d'un accroissement de la masse musculaire, il faudrait encore perdre 3-4 kilos pour être à un poids de forme autorisant les rêves les plus fous sur le marathon 2014...Et enfin, poursuivre l’acclimatation à la chaleur.
La première compagnie va pouvoir à nouveau accompagner Ln sur les sentiers pour le dernier mois de préparation avant la Mascareignes. Notre héroïne se prépare dur et commence à avoir l'angoisse de la course !

Dommage ! Toutes les photos d'Ln sont ratées. Heureusement que le photographe de l'OMS était là ! Copyright EJP OMS du Port.

samedi 14 septembre 2013

Cultivons la terrasse.

Deuxième plante posée sur la terrasse ! Nous avons profité d'un salon des plantes et fleurs pour acquérir ce bougainvilliers. Sa particularité est qu'il est marcotté sur une tige d'une autre espèce. Le but est de lui donner un tronc ce qu'il n'a pas habituellement. Grand, une taille savante permet de donner une forme créative à l'ensemble. Nous vous en reparlerons dans quelques années.
La transplantation dans ce grand pot semble avoir réussie puisque de nouvelles feuilles apparaissent et il pousse vigoureusement.





vendredi 6 septembre 2013

Hell-Bourg

Faire l'assistance pour LN qui prépare la Mascareignes présente quelques inconvénients (perte de temps et beaucoup de kilomètres en voiture) et quelques avantages dont les moindres sont de redécouvrir les paysages et villages de La Réunion.
Ainsi le week-end dernier, Ln devait effectuer une reconnaissance de la première partie de son futur parcours : Hell-Bourg/Sentier Scout. L'occasion était belle pour visiter le cimetière d'Hell-Bourg.

On remarque à l'entrée du village, le monument aux morts de la grande guerre avec deux particularités : les noms des soldats d'Hell-Bourg tombés au front ne sont pas mentionnés et le thème de la statue, inédit pour ce type de commémoration Il s'agit d'une femme (Jeanne d'Arc dit-on) levant son bouclier et une fleur au ciel. Sa poitrine nue, certes modeste, a fait scandale en son temps.
Le village possède des cases créoles typiques et bien entretenues. L'économie est tournée vers le tourisme et l'agriculture (il y a une fameuse fête du chou-chou à Hell-Bourg). Hell Bourg était prisée des gens de la haute société pour ses températures agréables loin de la touffeur côtière et pour ses thermes. Plus accessibles à l'époque que celles de Cilaos, elle a perdu aujourd'hui cette activité. Le besoin de bien-être trouve maintenant son assouvissement dans les spas et massages des hôtels de luxe des plages de l'ouest de l'île.


Le cimetière d'Hell-Bourg est un des lieux à aller voir. Une pancarte au dessus de l'entrée indique d'emblée la raison de cet intérêt : "Cimetière paysager". On est frappé immédiatement par le foisonnement de couleurs florales. Les tombes les plus anciennes, celles de la noblesse sont à l'entrée. Plus imposantes, elles sont aussi moins fleuries. Les noms disparaissent avec l'érosion des inscription sur le marbre terni. Celles du petit peuple d'Hell-Bourg sont presque toutes au même format. Disposées façon irrégulière ,elles se composent d'un rectangles sans dalle le plus souvent. Une simple croix noire est scellée avec le nom du défunt. Le plus souvent plusieurs membres d'une famille reposent ensemble. Il y a donc plusieurs croix noirs sur le bord de la tombe.Les fleurs sont plantées massivement au centre du rectangle formant la tombe ou autour d'elle. En saison des pluies, l'effet est encore plus spectaculaire. Le cimetière ouvre la perspective sur le cirque de Salazie côté nord. Le cadre majestueux est propice à l'apaisement. La vie végétale dans cet écrin de pierre l'emporte sur notre triste condition de mortel.


Dans les figures qui reposent dans le cimetière, on trouve un écossais et le poète Auguste Lacaussade, dont les cendres ont été rapatriés de métropole selon son souhait plus de cent ans après sa mort. Sa tombe, située à l'opposé de l'entrée, en bordure du cimetière ne présente aucune particularité esthétique; les amis de Lacaussade n'ont pu faire mieux pour lui rendre hommage.

Quitter Hell-Bourg par la route et ses lacets offre une belle vue sur le Piton d'Anchaing et sa légende.



Ln n'aura guère le loisir de profiter à nouveau d'Hell-Bourg. Le départ de la course est à 4h du matin !




samedi 31 août 2013

On bricole encore !

Un très vilain mur...
Après la clôture de séparation entre le voisin et nous, le travail suivant a consisté à habiller un mur en parpaing très vilain avec des lames rainurées.

Quelques difficultés de terrain qui demandent des solutions originales


Une fois les aspects techniques résolus (le mur est en deux parties non parallèles) pour les supports, la fixation des lames est assez simple et grandement facilitée par l'utilisation de la nouvelle perceuse.

Posées les lames sont couvertes d'un saturateur couleur Teck ce qui donne l'illusion d'un bois précieux et doit surtout augmenter la durée de vie de l'ensemble.


Avant le saturateur.

Prochain travail : le mur de séparation entre le jardin et la rue, une autre paire de manche !

"C'est bon, t'as bien bossé, tu peux enchaîner avec le mur sur la rue..." indique l'ingénieur des travaux finis.