Pluies, soleil et une terre d’origine volcanique sont les conditions idéales pour les fruits tropicaux. La saison sèche est assez marquée. Nous entrons donc dans une période où les fruits locaux vont se faire rares sur les étals des marchés.
Il y a quinze jours, on trouvait encore des mangues américaines (qui poussent ici ) toujours excellentes.
Les bananes sont disponibles quelques soient la saison. Préférez les petites aux grosses qui ressemblent à celles de la Martinique : peu de goût, cueillies trop tôt et probablement pleine de produits suspects. Les fameux ananas Victoria sont maintenant présents toute l'année. Après quelques manipulations génétiques et grâce à l’irrigation, la production a fortement augmenté au détriment de sa légendaire succulence, nous regrettons les ananas de Mayotte qui sont restés authentiques.
Il y a dans cette période de transition climatique le rare et cher Zatte ou Pomme cannelle Fragile, très sucré, une vraie plaie à manger à cause de ses innombrables pépins, c'est un délice pour la première compagnie.
Enfin, après plus de trois ans à La Réunion, nous découvrons seulement maintenant le Longani. Ce fruit succède au Letchi dans le calendrier. Il lui ressemble par la taille et la texture avec un gout assez différent et moins recherché. Comme il est moins produit, il reste très cher...
Nous nous gavons encore quelques temps, nos corps ont besoin de vitamines vu tout ce que l'on a perdu pendant ces longs mois de chaleur et vu les longs kilométrages que les parents s'imposent pour rester performants en course à pied. Ensuite il faudra manger des pommes importées !
Les pérégrinations de la Famille David dans l'océan Indien ou comment après Mayotte vivre à La Réunion.
samedi 27 avril 2013
samedi 20 avril 2013
Philippine a neuf ans.
Philippine a fêté son neuvième anniversaire il y a quinze jours.
Elle grandit sérieusement et son frère Gustave a peur même d'être rattrapé en taille. Avant que cela ne se produise, elle a soufflé les bougies deux fois, puisque selon son désir, il fallait deux gâteaux. La première compagnie qui officiait en cuisine a eu la malice de poser des bougies magiques sur l'un d'entre eux pour pimenter le moment.
Une fois encore, ses amis étaient présents, même si, et c'est à cela qu'on voit qu'elle grandit, les jeux étaient plus organisés et le niveau sonore de la troupe très supportable.
Quelques jours après l'anniversaire, Philippine a perdu une prémolaire et la petite souris a amené son écot avec un jour de retard. Colère de la récipiendaire qui a cru pendant un jour qu'elle n'existait pas et que c'étaient les parents qui ouvraient leur bourse et, que cette fois-ci, ils avaient oublié ce qui les avait trahi. Nous n'avons rien dit et espéré que notre Fifi reste petite encore quelques temps. La générosité inhabituelle de la petite souris a peut-être aidé à lui faire imaginer qu'elle ne pouvait qu'exister vraiment et qu'il valait mieux y croire si l'on voulait que la magie continue !
Elle grandit sérieusement et son frère Gustave a peur même d'être rattrapé en taille. Avant que cela ne se produise, elle a soufflé les bougies deux fois, puisque selon son désir, il fallait deux gâteaux. La première compagnie qui officiait en cuisine a eu la malice de poser des bougies magiques sur l'un d'entre eux pour pimenter le moment.
Une fois encore, ses amis étaient présents, même si, et c'est à cela qu'on voit qu'elle grandit, les jeux étaient plus organisés et le niveau sonore de la troupe très supportable.
Quelques jours après l'anniversaire, Philippine a perdu une prémolaire et la petite souris a amené son écot avec un jour de retard. Colère de la récipiendaire qui a cru pendant un jour qu'elle n'existait pas et que c'étaient les parents qui ouvraient leur bourse et, que cette fois-ci, ils avaient oublié ce qui les avait trahi. Nous n'avons rien dit et espéré que notre Fifi reste petite encore quelques temps. La générosité inhabituelle de la petite souris a peut-être aidé à lui faire imaginer qu'elle ne pouvait qu'exister vraiment et qu'il valait mieux y croire si l'on voulait que la magie continue !
samedi 13 avril 2013
Visite impromptue.
Assis devant son écran, dans la grande pièce, la première compagnie se concentre sur le flux continu d'informations venant du monde.
Sans crier gare, il se pose quelques instants sur le cadre plastique de la fenêtre.
A peine le temps de poser la main sur l'appareil et de le saisir en numérique,
il s'élance vers la baie vitrée, s'y cogne !
Au sol, il panique.
Pour échapper à la curiosité de l'homme qui s'approche, il décolle et trouve le rectangle ouvert sur l'extérieur.
Est-il un signe ou le hasard ? Et s'il est un signe, que veut-il nous dire ?
Sans crier gare, il se pose quelques instants sur le cadre plastique de la fenêtre.
A peine le temps de poser la main sur l'appareil et de le saisir en numérique,
il s'élance vers la baie vitrée, s'y cogne !
Au sol, il panique.
Pour échapper à la curiosité de l'homme qui s'approche, il décolle et trouve le rectangle ouvert sur l'extérieur.
Est-il un signe ou le hasard ? Et s'il est un signe, que veut-il nous dire ?
vendredi 12 avril 2013
De la gestion des déchets.
Nous sommes parés !
Lorsque nous avons aménagé au 107b rue Monthyon, nous avons demandé à la Cinor nos poubelles réglementaires dites bac gris et bac jaune. Comme partout ailleurs, le gris est pour les déchets courants et le jaunes pour les déchets recyclables. Il nous reste le verre, que nous portons dans un grand bac collectif au coin de la rue. Autant que possible, nous utilisons les déchetteries, nombreuses à Saint-Denis.
Disposant d'un petit jardin, nous avions des déchets verts et des besoin en nutriment pour les plantes. Naturellement nous avons demandé un bac à compost, toujours à la Cinor. Si la procédure est simple, les délais sont longs pour l'obtenir. Normalement d'un maximum de trois mois, le délai de livraison est passé à cinq grâce à une relance gentillette auprès du service concerné. Nous avons reçu notre précieux bac composé de de quatre plaques de plastique kakis à agencer sans les accessoires qui sont en rupture (une poubelle pour la cuisine et une pelle pour tourner le compost).
La première compagnie a immédiatement transféré ses déchets verts, empilés jusque là à l'air libre dans un coin du jardin et pour lequel le travail de putréfaction avait commencé, dans le bac et nous avons commencé à y ajouter les déchets de la cuisine qui peuvent y trouver leur place.
Lorsque nous sommes arrivés à Mayotte, la ville de Mamoudzou venait de débuter la collecte des déchets ménagers dans de grands bacs gris collectifs ce qui n’empêchait pas 50% des déchets d'être mis directement au sol. En comparaison, la gestion des déchets de Saint-Denis nous parait donc d'avant-garde. Pour autant notre quartier n 'est pas le plus propre qui soit. Il n'y a pas de cantonniers pour les détritus sur les trottoirs mais une machine bruyante qui oeuvre tous les lundis et que nous trouvons peu efficace. Les endroits collectifs : placettes et parcs sont tapis de bouteilles en verre et de canettes laissés par les soûlards du coin trop ivres pour se soucier de quoi que se soit. Ici et là, des espaces servent à laisser les encombrants sans souci des dates d'enlèvements et surtout sans pertinence puisqu'on y trouve des machines à laver et autres produits hors d'usage qui devraient être ramenés dans les magasins. Le travail pédagogique doit donc encore se poursuivre.
Nous disposons maintenant d'une brochette de bacs alignés forts disgracieux aux yeux d'Ln et que la première compagnie se doit de masquer d'une façon ou l'autre. Du travail à venir...
Pour être des eco-citoyens parfaits, la prochaine étape est de ne plus acheter de marchandises produisant de déchets pour ne garder que la poubelle verte à compost. Mais là, c'est une autre histoire !
vendredi 5 avril 2013
La route forestière de la plaine d'Affouches
Sans "S" pour la DDE, avec "S" pour l'IGN |
Un des intérêts d'accompagner Ln dans ses longs entraînements vallonnés est de découvrir et de redécouvrir la magie des paysages réunionnais.
Départ matinal accompagnée par Cannelle avant les chaleurs |
En ce dimanche de Pâques, il s'agissait non seulement de préparer la prochaine course mais aussi d'éliminer les excès chocolatés. Pour la première compagnie, un entraînement léger et ensuite du temps pour photographier sur le parcours de sa belle qui avait choisi la route forestière de la plaine d'Affouches.
La route est large, carrossable, entretenue et la pente est régulière.
Elle démarre de la RD41 du côté de Saint Bernard. A mesure que l'on monte, elle offre des points de vue spectaculaires sur le nord-ouest et sur la ravine de la rivière Saint-Denis.
Vue sur Le Port, côte ouest |
Ravine de la rivière saint-Denis |
îlet à Guillaume, un endroit magique et mystérieux |
Ravine de la grande Chaloupe |
Saint-Denis, au fond à droite. |
Au loin, la plaine des chicots |
En fin de saison des pluies, les herbes des bords sont hautes et les aménagements habituellement entretenus pour les piques-niques de la fin de semaine sont peu accueillants.
Une partie de la route est dans la parc régional. Les oiseaux se font entendre et le rare Papangue plane le long de la piste à la recherche d'une proie imprudente qui se serait laisser aller sur ce terrain découvert..
La route s’arrête officiellement au point kilométrique 10.5 à 1100 mètres d'altitude. On y indique des éboulements qui empêcherait de l’emprunter jusqu'à son terme au milieu de la plaine d'Affouches. Elle garde donc une partie de son mystère ce qui titille la curiosité de la première compagnie qui a bien envie d'y faire rouler son vélo.
2h30 plus tard...un semi marathon avalé ! |
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