Les pérégrinations de la Famille David dans l'océan Indien ou comment après Mayotte vivre à La Réunion.
vendredi 12 avril 2013
De la gestion des déchets.
Nous sommes parés !
Lorsque nous avons aménagé au 107b rue Monthyon, nous avons demandé à la Cinor nos poubelles réglementaires dites bac gris et bac jaune. Comme partout ailleurs, le gris est pour les déchets courants et le jaunes pour les déchets recyclables. Il nous reste le verre, que nous portons dans un grand bac collectif au coin de la rue. Autant que possible, nous utilisons les déchetteries, nombreuses à Saint-Denis.
Disposant d'un petit jardin, nous avions des déchets verts et des besoin en nutriment pour les plantes. Naturellement nous avons demandé un bac à compost, toujours à la Cinor. Si la procédure est simple, les délais sont longs pour l'obtenir. Normalement d'un maximum de trois mois, le délai de livraison est passé à cinq grâce à une relance gentillette auprès du service concerné. Nous avons reçu notre précieux bac composé de de quatre plaques de plastique kakis à agencer sans les accessoires qui sont en rupture (une poubelle pour la cuisine et une pelle pour tourner le compost).
La première compagnie a immédiatement transféré ses déchets verts, empilés jusque là à l'air libre dans un coin du jardin et pour lequel le travail de putréfaction avait commencé, dans le bac et nous avons commencé à y ajouter les déchets de la cuisine qui peuvent y trouver leur place.
Lorsque nous sommes arrivés à Mayotte, la ville de Mamoudzou venait de débuter la collecte des déchets ménagers dans de grands bacs gris collectifs ce qui n’empêchait pas 50% des déchets d'être mis directement au sol. En comparaison, la gestion des déchets de Saint-Denis nous parait donc d'avant-garde. Pour autant notre quartier n 'est pas le plus propre qui soit. Il n'y a pas de cantonniers pour les détritus sur les trottoirs mais une machine bruyante qui oeuvre tous les lundis et que nous trouvons peu efficace. Les endroits collectifs : placettes et parcs sont tapis de bouteilles en verre et de canettes laissés par les soûlards du coin trop ivres pour se soucier de quoi que se soit. Ici et là, des espaces servent à laisser les encombrants sans souci des dates d'enlèvements et surtout sans pertinence puisqu'on y trouve des machines à laver et autres produits hors d'usage qui devraient être ramenés dans les magasins. Le travail pédagogique doit donc encore se poursuivre.
Nous disposons maintenant d'une brochette de bacs alignés forts disgracieux aux yeux d'Ln et que la première compagnie se doit de masquer d'une façon ou l'autre. Du travail à venir...
Pour être des eco-citoyens parfaits, la prochaine étape est de ne plus acheter de marchandises produisant de déchets pour ne garder que la poubelle verte à compost. Mais là, c'est une autre histoire !
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