Les vols régionaux sont agréables lorsque l'on est assis côté hublot. Le départ de Mayotte permet de découvrir la Petite Terre posé sur la barrière de corail. Moins de vingt minutes plus tard sur la gauche et si la marée et le temps le permettent, on découve les hauts fonds du Geyser, lieu de plongée privilégié.
Encore vingt minutes et voilà Nosy Bé, île au nord ouest de Madagascar qui accueille de nombreux touristes.
A l'escale, les passagers poursuivant vers La Réunion ne peuvent descendre. De toutes les façons, l'aérogare ne présente aucun intérêt.
Le survol de la Grande Ile, autre nom de Madagascar laisse apparaitre des paysages variés de plaines, fleuves, montagnes, forêt et plages souvent désertes.
La beauté est également dans le ciel tropical. Les pluies violentes et localisées viennent de ces nuages de plusieurs kilomètres de haut que l'avion évite soigneusement.
Air Austral possède une dizaine d'avions récents dont deux 737-800 tout neuf dont la cabine passagers invite au calme et au confort.
L'ombre de la compagnie plane sur la zone. Société d'Economie Mixte, elle défend toujours les intérets de la Réunion. Ainsi il a suffit que la piste longue de Mayotte devienne une priorité pour qu'elle annonce l'achat de 777 capable de décoller à plein de Dzaoudzi et d'aller sans escale à Paris enterrant du même coup l'intérêt de l"allongement de la piste et coupant l'herbe sous le pied à ses conccurentes
Autre réalité, l'achat du prestigieux A380 (deux exemplaires) en version grande capacité pour transporter les voyageurs sans cesse plus nombreux de métropole vers l'ile Bourbon. L'avenir est clair pour la petite compagnie française, autre succès de la Réunion.
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