mercredi 30 janvier 2013

Lumière d'hiver

Visiter la métropole en hiver était une première pour nous. Nous avons retrouvé les journées courtes, le froid, l'absence de soleil pendant plusieurs jours et même la neige.
Nous avons aussi admiré la douceur de la lumière hivernale. Nous avions oublié que cela pouvait exister. Dans les îles tropicales, la lumière est vive et les ombres contrastées. Les rayons tombent presque droit avec force. On passe rapidement du jour à la nuit. Il n'y a guère de nuances.
Pendant quelques semaines, nous avons vu le soleil peiner à monter dans le ciel et sa course arrondie est restée basse au dessus de l'horizon. Par certains moments le lumière était magnifique et nous avons eu un plaisir d'enfants à la redécouvrir.




mercredi 23 janvier 2013

18 ans et déjà envolé.

Dans les grands évènements qui ont animé notre long séjour en métropole, l'anniversaire de Simon occupe une place particulière.
Le fils aîné de la fratrie est né un douze janvier à la fin du siècle dernier. Il a l'age de la majorité.
Maintenant légalement émancipé, il est aussi depuis quelques mois loin de nous physiquement. A Toulouse, il découvre la rigueur du droit. Vivre loin de nous ne semble pas trop lui peser. C'est même agréable de lui parler au téléphone alors que ses années d'adolescence ont été vraiment difficiles pour les parents  Sans doute lui fallait il cet éloignement. Quitter les îles, lui qui nous a toujours reproché d'avoir choisi Mayotte puis La Réunion, a peut-être été une délivrance. Nous n'imaginions pas que notre projet d'habiter hors de la métropole pouvait ne pas plaire à l'un de nos enfants.
Nous l'avons retrouvé épanoui au gré de nos déplacement à Montauban, Mâcon, Paris, Clermont-Ferrand et à nouveau Paris, content de nous revoir et parfois même bavard alors qu’auprès de nous il faisait sans cesse une sale tête sans dire d'autres mots que quelques onomatopées.
Ln oscille entre deux sentiments. Le premier est la tristesse de le savoir si loin, le second est le bonheur de le savoir bien dans sa peau dans ce début de vie d'adulte. Elle sait aussi que son premier petit si grand aujourd'hui restera toujours son petit où qu'il soit.



lundi 7 janvier 2013

La province accueille les ultramarins

Après quelques jours culturels à Paris, nous sommes partis en province. Nous y avons fêté Noel deux fois : à Montauban puis à Macon et s'il a fallu "remonter à la capitale" c'est pour mieux repartir, en automobile cette fois.
Nous avons traversé toute la France jusqu'à Biarritz où nous attendais la marraine de Gustave et sa nombreuse famille. Une fois de plus nos enfants et les leurs se sont retrouvés comme s'ils ne s'étaient jamais quittés et ont trouvé de quoi s'occuper dans le jardin. Nous avons célébré avec eux l'arrivée de la nouvelle année.






















Nous sommes repartis vers Meyrals en Dordogne. Passant par Tarbes, Philippine a aperçu les sommets enneigés pyrénéens, elle qui souhaitait tant voir la neige en a eu un avant gout. Après trois jours de pluie basque, la belle après-midi sur les petites routes gersoises nous a ravie. La famille Pénicand qu'LN a connu enfant nous a réservé un bel accueil comme à chaque fois que nous leur rendons visite et le dîner sur la grande table fut un plaisir.
Du Périgord noir, la route nous a mené à Clermont-Ferrand, étape inédite. Nous avons souvent longé cette ville en descendant vers Montpellier pour les vacances. Des amis connus à Mayotte (nos premiers voisins !) y ont déposé leurs valises pour quelques temps. La aussi les enfants ont grandi et les parents, tout comme nous, font bonne figure pour ne pas vieillir. Outre la visite rapide du centre ville, nous avons profité de la proximité de la montagne pour aller voir la neige de près, une des promesses faites à Philippine. Après le tour à pied d'un joli lac posé au fond d'un ancien volcan et dont les plaques neigeuses durcies posées ça et là sur le chemin ont déçu l'exigeante Philippine, nous sommes montés à Super Besse. Philippine a vu la neige et a découvert qu'on pouvait se régaler à glisser avec une luge.






















De retour à Paris depuis hier soir, les quinze derniers vont être réservés à nos connaissances parisiennes et le carnet de bal est déjà bien rempli !