La première compagnie avait cesser de courir sérieusement en arrivant à Mayotte. (Il y était d'ailleurs arrivé le surlendemain de son dernier marathon en 2005). Une envie d'autre chose et des conditions pour courir impossible : pas de parc, peu de trottoir, une chaleur et une moiteur étouffante. Il avait fait quelques piges en triathlon pour découvrir les sensations du changement d'activités dans une seule course. Et puis le P.M.T. et la plongée suffisaient à ses muscles vieillissants.
Depuis septembre, il sait qu'il doit s'y remettre. Une promesse faite est une promesse à tenir et il est un homme de parole. Le voici donc inscrit
depuis deux mois
dans un club prestigieux de Saint-Denis (spécialisé en course de montagne et avec un section courses sur route) . Dans un premier temps, il a fallu préparer son corps à la suite...et depuis une semaine il y est !
L'entrainement spécifique a démarré : 6 séances par semaine. Quelle différence avec les entrainements de métropole ? 25° de plus ! En une sortie dominicale, il perd près de deux litres d'eau. C'est un paramètre à prendre très sérieusement en compte et ses reins lui ont rappelé de boire, boire et reboire. 5 kilos de plus et 7 ans après ses derniers 42,195 km qui-y-a-t'-il a gagner ?
Il s'agit de relever un défi : peut-il le faire ? Il s'agit aussi d'aller courir avec un ami qui rêvait de le courir l'année de ses quarante ans et à qui il avait promis de l'accompagner. Il s'agit enfin de participer à nouveau à cette belle course, peut-être son meilleur souvenir.
Alors le 22 avril, soyez devant votre poste de télévision. Loin derrière les Keyans vous le verrez souffrir au milieu d'une foule sympathique et encourageante à travers la belle ville de Londres.
Son défi : faire mieux qu'en 2004 où il avait fini les 5 derniers kilomètres les jambes raides, perclus de crampes mais sans jamais stopper sa course.
Chiche !
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