Etrange saison humide sur notre île cette année, l'eau tombe à l'inverse des lieux habituels.
Il pleut dans l'ouest généralement sec. Il suffit d'emprunter la route des Tamarins pour en être surpris. Tout est vert même la savane d'ordinaire jaune du coté de plateau cailloux qui porte maintenant mal son nom.
Le sud est sous les trombes d'eau régulièrement. Comme la sécheresse y sévissait depuis de longues années, les habitants sont étonnés. Il ont presque oublié qu'il devait pleuvoir en ces mois d'été austral. Au Tampon et à Saint-Louis, des maisons ont été inondées. Les commentaires sont véhéments sur les réseaux sociaux condamnant ici la mairie généreuse en permis de construire, là des voisins indélicats, bâtissant un mur à l'endroit où passait dans le passé, un ruisseau éphémère lors de grosses pluies.
Lors de l'épisode cyclonique Berguitta, le sud dont les terres étaient déjà gorgées par huit jours d'averses quotidiennes a vu une quantité record d'eau se déverser alors que le nord ne subissait que quelques heures d'eau seulement. Les routes à Cilaos et au Grand Coude sont coupées par des éboulements liés aux pluies.
Cers derniers jours voient un scénario identiques se reproduire : le sud et l'ouest sont sous les eaux, le nord et l'est sont épargnés alors que cela devrait être l'inverse !
La Réunion et ses micro-climats réservent toujours de surprises qui rendent chèvres les météorologues locaux et inquiets les habitants.
Quant à nous, propriétaire dans le nord, et forts de notre expérience mahoraise (deux fois inondés à Cavani), nous avons fait élever la maison sur un vide sanitaire sensé laisser passer l'eau sous le rez-de-chaussée. Sera-ce suffisant en cas de très fortes pluies ? La Réunion possède en effet de nombreux records mondiaux en termes de précipitations.
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