Habiter sur une île tropicale offre bien des avantages que ce blog et celui de notre précédente destination relatent abondamment.
Il est un inconvénient majeur dont nous parlons peu : l'éloignement de la famille.
La semaine dernière un évènement est venu rappeler cette difficulté : l'impossibilité d'être avec nos proches lorsque nous en ressentons le besoin. Ainsi la sœur de la première compagnie, que nous nommerons Tatie Bouboule (surnom plaqué à ce bébé dodu et qui demeure...) et son mari, nommé opportunément Papa Noël (Noël est le véritable nom de famille...) ont la bonne idée d'adopter des enfants. Ils ne font guère les choses à moitié et ont donc décidé que cela serait deux d'un coup ! Une histoire sans doute d'économies d'échelle pour ces deux scientifiques.
Nous passerons sur les péripéties de l'adoption qui rendent parfois cruel ce long parcours. Finalement depuis une semaine, ces deux petits russes, de la même fratrie, sont aux mains de leurs parents adoptifs. C'est une très grande joie que nous partageons. La première compagnie et Ln s'appellent maintenant Tonton Dadais et Tatie Belle. Les enfants ont déjà retenu ces noms avant même leur arrivée sur le territoire français. Depuis mercredi, ils sont dans leur nouvelle maison dans la campagne Montalbanaise, loin des orphelinats de la région d'Iekaterinburg à l'est de l'Oural.
Nous pouvons difficilement extérioriser notre bonheur malgré le téléphone ou Skype. il nous manque la proximité physique même si pour des raisons de pédopsychiatrie, il ne faut pas se précipiter pour aller voir ces enfants afin de les laisser s'adapter à leur nouvel environnement. Nous n'imaginions pas vivre cette adoption comme une vraie naissance. C'est la même émotion et celle-ci est double !
Merci à Tatie Bouboule et à Papa Noël de nous offrir ce moment précieux et bienvenue à Victoria et à Alexandre.
En décembre, peut-être, nous pourrons aller leur rendre visite. Nous sommes impatients !
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