Nouvel an Chinois : l'année du Cheval de bois.

La communauté chinoise de La Réunion est en fête. Aujourd'hui, elle célèbre la nouvelle année sous le signe du Cheval de bois.

Les pétards se sont fait entendre dès hier soir. Ce matin, les commerçants ont loué les services d'associations traditionnelles qui ont joué des tambours et cimballes, fait bouger les dragons et chassé les mauvais esprits en allumant des chapelets de pétards géants; le but est d'attirer la prospérité sur leur activité.

Près de chez nous, le supermarché et la boutique de quartier se font face. Les deux propriétaires sont d'origine chinoise. C'est le petit commerçant qui a le plus investi dans la fête alors que le franchisé Leclerc s'est contenté des pétards. Sans doute le faut-t-il pour résister au grand distributeur.

Bejisa, un petit cyclone et puis s'en va !

La Réunion s'est rapidement relevée suite au passage du cyclone BESIJA début janvier. La population a été raisonnable et est restée confinée au plus fort du vent et de la pluie; on ne déplore qu'un décès et peu de blessés graves. Les services de l'Etat, de l'eau de l’électricité ont géré l'urgence et travaillé d'arrache pied pour remettre le réseau routier en état, l'eau et l’électricité à tous. En quinze jours, les services municipaux ont travaillé sur les déchets verts : mises en sécurité, abattages, élagages et surtout ramassages de milliers de tonnes de feuilles, branches et arbres tombés au sol.
BESIJA a fleurté avec notre palissade en bois qui a fini par tomber sous le charme...

La première compagnie vient aujourd'hui de finir la remettre en place. Elle est plus solide car plus profondément fixée dans le muret qui la supporte et des équerres ont été ajoutées pour la maintenir sur ses deux cotés.
Nous sommes prêts pour la prochaine furie d’Éole !

Que faire après le travail ?

Le repos austral s'étire pour les enfants, les enseignants et les travailleurs du bâtiment. Il convient de ne pas exposer le corps et l'esprit à ces fortes températures et à l'humidité qui fait suer la peau abondamment.
Pour ceux qui travaillent, il reste à se fondre dans l'ambiance "vacances". Mercredi, après une excellente journée avec des étudiants de master, le seul actif de la famille a été récupéré par Ln et les enfants : direction la plage de l'Hermitage. En cette fin de jour, ils ont retrouvé les cousins et deux autres couples d'amis. Ils ont partagé l'apéritif, le salé, les derniers letchis de la saison et le gâteau sur le sable. La conversation, futile et légère était reposante; le plaisir d'être ensemble à grignoter assis simplement sur une grande natte dans un bel endroit à une heure où la masse s'en est retournée chez elle face au coucher de soleil suffisait.

A réitérer...

Avant le voyage impromptu en métropole.

Les temps libres qui ont occupé la première compagnie avant le voyage surprise en métropole ont été largement remplis par un travail inédit.
Depuis presque deux ans qu'ils sont dans leur nouvelle maison, il n'y avait pas de séparation physique avec la rue. Une vague clôture branlante faisait office de limite de terrain.
Google est mon ami et aussi un bon maçon. Les savoirs prodigués par le moteur de recherche ont permis de rassurer l'apprenti sur la faisabilité de son projet depuis longtemps dessiné sur SketchUp (Google encore).

Fin septembre, le travail est lancé. Une image égale mille mots, les images qui suivent valent donc quelques pages d'écriture.

Tout n'est pas parfaitement d’équerre. Les finitions sont loin d'être parfaites. Les voisins sont contents et n'ont cessé de répéter que cela était beau. A défaut d'être compétent, nous pouvons dire que l'apprenti maçon a maintenant des aptitudes pour monter un mur. Il en a les bras puisque tout le béton a été mélangé à l'eau à la main...soit près de cinquante sacs de 30kg !
Il convient maintenant de trouver un fabriquant de portail.

La gueule de bois après Bejisa.

Pour la deuxième année consécutive, nous sommes en métropole pour les fêtes de fin d'année. Et pour la deuxième année consécutive, un cyclone vient frapper, pendant leur absence, l'île intense.
La première compagnie est rentré par l'avion ce weekend (il faut bien gagner sa croûte). Il a pris un vrai grand bain de soleil de midi à l'aéroport de Roland Garros et a de suite commencé à tremper sa chemise à manche longue trop épaisse pour le climat local. Sur la route, il a vu les stigmates des éléments déchaînés. Arrivé chez lui, il a découvert les dégâts du cyclone Bejisa sur la maison bleue
Il y a un peu de travail sur la clôture à l'arrière et beaucoup plus sur celle à l'avant. un des arbres du jardin est couché, on devrait pouvoir le sauver. Finalement pas grand chose ! Contrairement à beaucoup d'habitant, l'électricité a toujours été là ainsi que l'eau.

Bref lui qui pensait préparer l'installation du portail va réparer dans un premier temps sur les moments libres.

Voyage impromptu en métropole (3)

Nous avons passé trois jours à Charbonnières, près de Mâcon. Nous y avons séjourné chez notre tante et oncle qui ont une maison magnifiquement décorée, comme chaque année pour les fêtes. Cette grande demeure accueille qui le souhaite et nul besoin de dire combien de temps on reste. Il y avait aussi l’arrière grand-mère que nous avions laissé à Montauban et les quatre enfants et cinq petits enfants de nos hôtes. Nous avons profité de nos cousins en particulier de Clément, venu de Singapour où il travaille. On se couche tard, se lève tard, déjeune à quinze heures et dîne à vingt-deux...On reçoit des cadeaux. Nous avons couru sous la pluie et dans le froid et admiré la rénovation impeccable des maisons bourguignonnes, une occasion pour Ln de mémoriser des exemples de rurbanisation.

Nous sommes maintenant à paris avec deux objectifs : vois des amis et des expositions.